Chez Mountaingirl, on a choisit, dès le début, de produire des pièces d’une qualité sublime, dans des quantités minimes, et sans faire produire de la matière première pour nous. On appelle ça l’upcycling ! 🌱
Tout le secteur de la mode s’empare désormais du sujet, et franchement, il était temps - même si pour certains acteurs, on ne va pas se mentir, ça frise un tantinet le greenwashing. Mais concentrons-nous, comme toujours, sur le positif : ça bouge !
Du coup, c’est l’occasion de faire un point sur l’upcycling en général, et l’upcycling chez Mountaingirl en particulier. Allez hop, on vous embarque !
Attends mais d’abord : c’est quoi, l’upcycling ?
Selon la très sérieuse Chambre de Commerce et d’Industrie :
L’upcycling, dont la traduction en français donne des termes qui prêtent à sourire, comme “surcyclage” ou encore “upcyclage”, signifie littéralement “recycler par le haut”. Pour faire simple, l’upcycling, c’est un peu le top en matière de recyclage : créer du neuf avec du vieux, sans pour autant transformer ou déconstruire la matière première que l’on utilise.
Depuis quelques années, la pratique de l’upcycling est en plein essor. Elle est devenue une des tendances fortes de l’économie circulaire. Son objectif, valoriser les produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative.
Concrètement, l’idée est de récupérer toutes sortes de matériaux dont on ne se sert plus pour créer des objets ou produits de qualité supérieure. Quand on upcycle, on “upgrade”.
Autrement dit, on donne une nouvelle vie “haut de gamme” au matériau d’origine (planche en bois, vieille bâche, tissu, carton, emballage plastique…), souvent très loin de sa première vie.
On y apprend également que le terme est apparu pour la première fois au milieu des années 90 - quand même ! En plein milieu des années full plastique, emballages et fast-fashion… en Europe et aux US. Car le surcyclage lui s’est d’abord frayé un chemin dans les pays en voie de développement, qui n’avaient pas un accès très simple, ni peu coûteux, aux biens de consommation basiques. Quelques années plus tard, l’urgence climatique, avec l’intérêt pour une économie circulaire et une envie de remettre un peu de bon sens dans toute cette orgie capitaliste, l’upcycling est (enfin) arrivé chez nous. Et on espère le voir s’installer pour de bon (sens).
Petite précision au sujet de l’upcycling : une matière upcyclée, ce n’est pas une matière recyclée ! Déjà parce que quand on pense recyclage, on s’attend à une qualité moindre ou égale - alors que l’upcycling offre une véritable valeur ajoutée au matériau de base 😎 De plus, recycler un produit, c’est consommer, car il faut souvent le transformer (et parfois chimiquement), ce qui suppose une dépense en énergie et / ou en eau parfois élevée.
Pourquoi il est urgent d’upcycler ?
Quand on dit urgent, on le pense, vraiment. Chez Mountaingirl, on a parfois pas mal d’anxiété climatique, environnementale, et sociale aussi, mais il n’y a pas que nous qui le disons : les chiffres ne mentent pas, il faut agir, vite.
La mode, 3ème plus gros pollueur de la planète
- Le secteur de la mode et ses sous-traitants est le 3ème secteur le plus pollant sur notre planète, après la nourriture, et la construction (Source : rapport 2021 du World Economic Forum)
- La mode représente environ 2% des émissions de gaz à effet de serre - c’est une industrie particulièrement gourmande en coûts logistique puisque les vêtements sont souvent produits à l’autre bout du monde. Résultat ? Entre l’énergie et la production, la mode pèse plus lourd que tout le trafic aérien international et le trafic maritime réuni. Rien que ça. (Source : United Nations Climate Change News). Et vu l’essor du secteur et le gaspillage vestimentaire, ça ne va pas s’arrêter là.
- 90% de la pollution induite par le secteur de la mode concerne 4 activités : teinture et finitions, préparation du tissu, préparation du fil, et production des fibres. (Source : Quantis 2018 Report – Measuring Fashion | Environmental Impact of the Global Apparel and Footwear Industries Study). Entre la production très gourmande en énergie et en eau, et les processus chimiques, acheter un vêtement a clairement un fort impact écologique.
- La Mode consomme 1/5ème des 300 millions de tonnes de plastique produit dans le monde chaque année. Oui, c’est vertigineux. Le polyester et autres fibres synthétiques sont également responsables de la pollution aux micro-plastiques, qui pèse notamment très lourd sur la vie sous-marine - et par conséquence, sur nous. (Source : Bloomberg)
→ Pour aller plus loin : Fashion Industry Environmental, Waste, and Recycle Statistics, Edgexpo
Le gaspillage vestimentaire, le mal du siècle
On achète, on ne porte pas, on jette - on gaspille du tissu au kilomètre. Là aussi, ça donne le tournis :
- Rien qu’en Europe, ce sont 4 millions de tonnes de vêtements qui sont jetés chaque année. Aux USA, on parle de 16 millions de tonnes chaque année. Dément (et pas dans le sens 80s du terme)
- La plupart de nos vêtements ne sont portés qu’entre 7 et 10 fois. Pire : 93% d’entre eux n’ont pas été portés au cours des 12 derniers mois.
- L’équivalent d’une benne à ordure de vêtements est jetée chaque seconde. Et 50% des gens jettent tout simplement leurs vêtements dans les ordures ménagères. Autant de tissu enfoui ou incinéré qui ne sera jamais retraité ou recyclé. Au final, seul 20% sera recyclé.
→ Pour aller plus loin : l'infographie La mode sans dessus-dessous, Ademe
Au final, c’est à se demander si l’acte d’achat et le sentiment de posséder n’est pas la seule chose qui nous anime dans le fait de s’offrir un vêtement.
Et ça, chez Mountaingirl, ça nous dépasse. Parce qu’on veut vous voir sourire dans nos fringues, les porter, créer votre propre style, vous sentir bien dedans et LONGTEMPS.
👆 Nous, on veut vous voir heureuses comme ça, porter une pièce de 1000 manières différentes, on aime recevoir des messages "j'adore toujours mon pull !" 5 ans après votre achat, vous voir sourire et profiter de vos pièces parce que vous savez que Mountaingirl créé des pièces de manière responsable et éthique.
Alors ces statistiques, là, elles nous laissent un peu pantoises, pour rester polie.
Upcycler, recycler, mais aussi consommer mieux
L’upcycling est un concept, une manière de repenser la mode, un process naturel et raisonné auquel nous croyons fortement chez Mountaingirl. On vous le repète souvent. Mais on sait aussi que ce n’est pas la seule et unique réponse à ce défi climatique, écologique, et rappelons-le, humain.

Chez Mountaingirl, chaque tissu choisi, chaque matière, chaque bouton, chaque finition, est soigneusement passé·e au crible pour que chaque vêtement soit le plus responsable et éthique possible. On confectionne de manière raisonnée, et on pense slow fashion. Et bien sûr, ça commence par la mini-série upcyclée ; mais aussi par la maille recyclée, le coton bio, les petits ateliers choisis dans notre région, à Paris ou en Italie, la façon d’emballer et d’envoyer nos colis (d’ailleurs, n’hésitez pas à choisir Hipli, le colis réutilisable, comme mode d’expédition pour vos commandes Montaingirl !)...
Mais tout ça n’a aucun sens si nous ne revoyons pas notre façon de consommer.
Entre 2000 et 2015, la production de vêtements et accessoires a doublé. En 1975, on produisait 5,9 kg de vêtements par personne ; en 2018, 13 kg. Pour quelle raison ? Nous n’avons pas une paire de bras et de jambes supplémentaires à équiper chaque année. Nous n’avons pas plus froid qu’avant (avec notre façon de vivre, honnêtement, on risque surtout d’avoir beaucoup plus chaud…).
→ D'autres données sur le gaspillage vestimentaire chez Woollygreen
Mais l’industrie de la mode nous fait croire que nous avons BESOIN d’entasser les fringues. Des fringues à pas cher, de mauvaise qualité, produites en dépit du bon sens, des chiffons obsolètes au bout de 3 semaines ; une course infernale à la tendance qui pollue notre planète, notre santé mentale, et qui flingue notre portefeuille. Et on oublie pas une industrie qui fait la sourde oreille aux conditions de travail parfois inhumaines dans les champs et ateliers - pour ne pas dire franchement que beaucoup s’en tamponnent le coquillard, quoi qu’ils en disent.
Alors on fait quoi ?
Chez Mountaingirl, on imagine, on confectionne, et on VEND des vêtements. Nous faisons partie de cette industrie de la mode. Comme d’autres marques et initiatives vertueuses, qui essayent de changer la donne au quotidien. On ne va pas vous dire ce que vous devez faire ; mais on peut vous donner quelques pistes, si jamais vous vous sentez un peu perdu·e dans tout ça. Parce qu’il y a des jours où on l’est aussi, alors, on comprend. 💚
On peut simplement vous dire ce qu’on fait, nous, au quotidien, pour que la mode reste un espace joyeux de liberté d’être soi-même, de se sentir belle et beau, et de porter haut ses couleurs et ses valeurs :
- On se renseigne au max 👀 sur les provenances des matières, et leur coût environnemental et social. Il existe des labels, comme pour le coton bio : GOTS, Fair Wear… Si une marque n’en parle jamais, il y a de grandes chances pour le greenwashing ne soit pas loin ! Et puis si on ne sait pas… on peut poser directement la question. Plus on questionne, plus on interroge, plus l’info remonte. Et à force, cela aura un impact.
- On choisit ses combats 💪 : chez Mountaingirl, on veut créer de très belles fringues qui nous font nous sentir bien, et chez nous, la sororité est une force. C’est pour ça que nous sommes une marque engagée sur tous les fronts : celui de la confection, et celui du féminisme. Pour chaque commande passée chez nous, par exemple, 1€ est reversé à la Maison des Femmes de Saint-Denis. Parce qu’on croit que développer notre business doit se faire en faisant grandir nos valeurs, en alimentant nos combats, dans une économie qui sait partager, reverser, redonner.
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On opte pour des fringues intemporelles 💃, et on se construit son propre style : parce qu’il n’y a aucune ligne d’arrivée à la course à la tendance. Il y a aura toujours plus neuf, plus désirable, plus hype… mais on sait, depuis toujours, qu’au fond la mode qui nous va, c’est celle qui nous ressemble. Les pièces qui nous révèlent, dans lesquelles on se sent parfaitement bien, qui nous permettent de bouger, d’agir, d’être la meilleure version de nous-mêmes à présenter au reste du monde. Dans les penderies de nos grands-mères, il y a toujours eu ce manteau incroyable qui avait été porté par déjà 3 générations, et qui semblait aussi beau qu’au premier jour. Et cette fameuse robe de mariée ! Les pulls en laine et cachemire, avec de l’amour, ce ne sont pas des choses qui boulochent après 3 lavages. Un vrai satin, c’est doux, ça sent bon, et ça fait pas crever le plancton à chaque machine.
Bonus compte double : les vêtements bien faits, durables, se revendent beaucoup mieux. Et le marché de seconde main, c’est aussi vertueux pour la planète 🌍
Et Mountaingirl dans tout ça ?
Ce bon sens, remettre l’église au centre du village et nos belles fringues sur notre dos plutôt qu’au fond du placard, c’est ce qui anime Mountaingirl au quotidien, et notamment dans les choix de confection faits par Alice Escoffier notre Big Boss, designer et fondatrice de la marque.
On est pas parfaites, mais on s’interroge, beaucoup, à chaque étape. Et on essaye de faire mieux tous les jours.
On a pas envie de faire du business en polluant la planète. Les conséquences du réchauffement climatiques, depuis Val d’Isère et nos belles montagnes des Alpes, on les voit bien, saison après saison. On ne vous promet pas la lune : juste de belles fringues, confectionnées avec beaucoup d’amour, et avec le plus faible impact possible en terme de pollution. On créé des choses qui nous font du bien, en faisant en sorte qu’elles ne fassent pas de mal ni à l’environnement, ni aux humain·e·s, qu’ils soient proches de nous ou à l’autre bout du monde. Et on le fait avec style.
On a besoin que plus de monde rejoigne ce combat, fasse preuve de bon sens, questionne, fasse pression avec ce qui fonctionne le mieux : le blé, les radis, l’oseille, le pognon, le grisbi, le flouze ! Je dis bien tout le monde : les marques, la presse spécialisée, les personnes d’influence, et vous aussi : nos meilleur·e·s client·e·s. Parce que votre portefeuille a tous les pouvoirs 💪 Celui de véhiculer vos valeurs, vos messages, vos espoirs pour l’avenir. Et les nôtres, sûrement, si vous êtes ici.
Alors vous connaissez la musique : rejoignez le gang Mountaingirl ! 😍
- Lucie Piriou,
Digital & customer manager chez Mountaingirl